Acheter son premier bien immobilier est une étape charnière, à la fois exaltante et intimidante. Parmi les premières décisions à prendre figure un choix fondamental : faut-il opter pour un logement neuf ou se tourner vers l’immobilier ancien ? Ce dilemme, classique mais stratégique, dépend de nombreux critères liés à vos objectifs, à votre mode de vie, mais aussi à votre budget. Car chaque type de bien présente des avantages et des contraintes bien spécifiques.
L’immobilier ancien : plus accessible, mieux situé, mais parfois à rénover
L’un des premiers arguments en faveur de l’ancien, c’est souvent son prix d’achat au mètre carré, généralement inférieur à celui du neuf. C’est un facteur décisif pour de nombreux primo-accédants, comme le souligne régulièrement Guenno immobilier, qui souhaitent se constituer un patrimoine sans exploser leur budget.
Mais ce n’est pas tout. Les biens anciens sont souvent situés dans des quartiers centraux ou déjà bien desservis, avec des commerces, des écoles et des transports en commun à proximité. Cela les rend immédiatement attractifs pour une résidence principale comme pour un investissement locatif.
Autre point fort : le charme de l’ancien. Hauteur sous plafond, parquet d’origine, moulures, cheminées : ces éléments esthétiques apportent une vraie identité au bien, difficile à retrouver dans les constructions modernes.
En revanche, acheter dans l’ancien nécessite souvent des travaux de rénovation ou de mise aux normes, notamment pour l’électricité, l’isolation thermique ou la plomberie. Il faut aussi prendre en compte les charges de copropriété, parfois élevées dans les immeubles anciens, et la performance énergétique, souvent moins bonne que dans le neuf.
L’immobilier neuf : confort, économies et sécurité
Face à cela, le neuf séduit par sa modernité. Un logement neuf répond aux dernières normes environnementales et énergétiques (RT 2012, RE2020), garantissant une consommation réduite, un confort thermique optimal et un respect des dernières exigences en matière d’accessibilité.
Autre avantage : l’absence de travaux. Vous entrez dans un logement propre, fonctionnel, sans mauvaises surprises. De plus, les garanties constructeur (parfait achèvement, biennale, décennale) sécurisent votre achat sur plusieurs années.
L’aspect financier n’est pas en reste : les frais de notaire réduits (environ 2 à 3 % contre 7 à 8 % dans l’ancien) allègent le coût global. Dans certaines villes, vous pouvez aussi bénéficier d’une exonération temporaire de taxe foncière, un vrai plus sur les premières années.
En revanche, le neuf présente deux limites majeures : un prix plus élevé au mètre carré et des emplacements souvent en périphérie ou dans des zones en cours d’aménagement. Il faut aussi accepter d’attendre plusieurs mois entre la signature du contrat et la livraison si vous achetez sur plan (VEFA).
Quel choix pour un premier achat ?
La réponse dépend largement de votre situation personnelle, de vos priorités et de votre appétence au risque ou aux travaux. Si vous recherchez un logement immédiatement habitable, économe en énergie, et que vous êtes prêt à vous éloigner du centre-ville, le neuf coche de nombreuses cases. Si, en revanche, vous privilégiez l’emplacement, le caractère du bien et un prix plus attractif, l’ancien peut se révéler plus avantageux, à condition d’intégrer les travaux dans votre plan de financement.
Dans tous les cas, l’accompagnement par un professionnel de l’immobilier est recommandé pour évaluer précisément les coûts, les avantages fiscaux et les contraintes de chaque option.
Premier achat ne rime pas forcément avec compromis. Bien informé, bien entouré, vous pourrez faire un choix en accord avec vos objectifs et poser les fondations solides de votre avenir immobilier.